Expositions :
– Février 2017 : Salon éléments Puissance 4 au Sel Sèvres
– Avril 2016 : exposition galerie Forsale Paris 12e
– Octobre 2016 ; Salon d’Automne
– Février 2016 : exposition « Instants »mairie du 6e arrondissement de Paris
– Novembre 2014 : salon de peinture et de sculpture de Champagne-sur-Oise
– Novembre 2013 : salon de peinture et de sculpture de Champagne-sur-Oise
– Juin 2013 : exposition Galerie Espace K-Boulogne Billancourt
– Juin 20010 : exposition Galerie de l’Europe Paris 6e
– Décembre 2005 : exposition à la brasserie « Le Vavin »-Montparnasse Paris
– Mars 2002 : exposition Prieure Saint Nicolas. Les Sables d’Olonne.
– Septembre 2001 : exposition Galerie les Enchanteurs-Les Sables d’Olonne
– Ateliers Beaux-arts de la Ville de Paris de 1994 à 1996 et de 2010 à 2014
Les peintures de Patrick Telot sont des mondes vierges puissamment structurés par des lignes de force et peuplés progressivement d’objets, de formes, d’énergies qui doivent s’équilibrer dans le positif. Cette démarche conduit à la création d’œuvres ouvertes qui poursuivent l’émotion et déclenchent aussi un processus de création chez le spectateur. La peinture est ici choisie comme une aventure libre, ouverte, spontanée
Article du site CANOLINE CRITIKS.
Les talents émergents de l’art contemporain
http://canolinecritiks.blogspot.com/
06 août 2014
Patrick Telot, tension horizontale.
Patrick Telot travaille à l’aventure mais l’aléatoire et la surprise picturale sont conduits par une ligne directrice. Une ligne d’horizon scande la toile et fabrique une structure sol-ciel, une mince frontière qui révèle l’existence de réalités invisibles et inconnues. Sa peinture aboutit de manière épurée à une abstraction radicale et élégante. La ligne accentue l’effet de miroir, l’impression de rapprochement. Il n’est pas question de rupture mais de mis en lien. C’est une « reliance », un axe de toute construction, du ciel vers la terre. « Je travaille par lignes de force. La ligne est une base visuelle contemplative qui permet l’immersion dans un paysage vers des plans de fuite ».
L’artiste place son fond à l’acrylique puis peint ses effets de textures, d’empâtements et de modulations à l’huile par ajout et retrait. Le badigeon épais, son outil de prédilection, se soustrait au pinceau, au couteau, au chiffon, au racloir ou même à ses doigts pour affiner la touche. Son geste se laisse absorber par son imagination pour découper l’espace.
La tension horizontale étire le monde et oriente vers un équilibre dynamique, une impression de continuité, un élan rythmique. Elle délimite, dans un système de contrepoids, un contour, celui des plans colorés. Les échelles de gris, de bleu, de vert enrobent une touche plus vive rouge, orangée, parfois jaune.
La planéité de la toile s’affirme sous une impression de stabilité. Mais la variation des tons oscille et creuse l’espace, animant la toile d’une illusion de relief. L’artiste est très admiratif de la profondeur. Il puise in situ dans les carrières de son inconscient. Son procédé attire minutieusement l’œil vers une perception cérébrale des abîmes de la couleur et de la lumière. C’est là toute sa coexistence harmonieuse, source de sa créativité.